samedi 6 avril 2024

 Après Hoedspruit (prononcez  comme il vous plait !!!) nous voici à Phalaborwa (plus facile non ???) où il  y a une porte d’entrée du parc Kruger dans sa  partie centrale. Nous logeons en pleine  brousse à 6 kilomètres par  piste, de la ville. Seuls  avec juste les oiseaux 

Nous avons fait une première intrusion dans le parc avec un guide (pour avoir les bons réflexes par  la suite) toute  l’après midi d’hier et  avons pu  observer éléphants, zebres,gnous, girafes, 1 buffle, hippopotames et oiseaux. Le parc est immense comme  je  l’ai dit dans l’article précédent, donc il faut de  chance. Nous en  avons eu  pour les animaux cités plus haut, mais nous en avons manqué  pour le rhinocéros, le lion et le léopard tout en  gardant espoir car la partie sud du  parc, que  nous rejoignons demain, réserve pas  mal de surprises, alors croisons les doigts ! On  ne se  lasse pas, même durant 6 heures, de scruter la brousse, les fourrés, les hautes herbes, pour  trouver le moindre mouvement. C’est même plutôt grisant et le soir, on dort bien !



















P


Petite parenthèse car il ne me semble pas avoir parlé du coût  de la vie en  Afrique du Sud. 
Le pain n’est pas terrible et au même prix que chez nous. Les fruits et légumes (ananas, mangues , bananes) sont très bons marchés et les  produits laitiers sont un peu moins chers qu’en France. La viande (bœuf, agneau, porc et autruche)est  bien moins chère tout comme le vin qui égale les nôtres sans problème ! Les fromages n’ont aucun goût ! L’essence (SP 95) est à 1,20 euros le litre ; donc question budget c’est assez raisonnable. Même au restaurant où nous sommes allés 2 fois, on s’en sort avec 45 euros à deux pour un repas de  qualité (entée, plat et vin).
Le plus gros du  budget va  dans le carburant car  nous avons parcouru 5800 kilomètres durant ce  mois et demi entre Afrique du Sud, Lesotho et Swaziland, soit 450 euros d’essence.

Bon, demain matin on se  lève un  peu plus tôt car nous avons pris une option de  route proposée par notre hôte David, qui nous a conseillé de traverser le parc Kruger pour rejoindre la partie sud qui  sera notre dernière étape en Afrique du Sud.
L’option est intéressante dans la mesure où  nous ferons 60 kilomètres de  plus, certes, mais sur une route bitumée de bonne qualité, sans camions, sans villages, sans nids de  poules mais avec surtout la rencontre possible avec tous les animaux sauvages vivants dans le parc. Pourquoi pas ?
Quand je reprendrai la plume, ce sera  pour vous raconter l’histoire de ce qui se présente comme un défi, une aventure et j’espère……..







Vendredi 5  avril 

Voilà, plus de 200 kilomètres à travers le parc Kruger et  le temps a  relativement vite passé car  nos yeux furent à l’affût tout au long de cette jolie bande  d’asphalte traversant la brousse africaine où, outre la savane jaune pâle, un concentré d’arbres bas plus verts, changent le décor  alors que nos regards fouillaient, à la recherche du moindre mouvement, d’une couleur.
Et c’est ainsi qu’éléphants, zebres, gnous, impalas, koudous, buffles, hippopotames, singes, girafes, crocodiles, marabouts, aigle  royal et cerise sur le gâteau, le léopard  sont entrés par la  rétine  pour s’installer, à jamais, dans l’une des cases de notre cerveau, réservée aux émotions et belles images !
L’orage est passé ce  soir avec quelques grondements lointains mais avec une averse tropicale, drue, intense et presque fraîche.
































La météo nous incite finalement à renoncer et à écourter notre séjour dans le sud du parc Kruger pour mettre un terme à ce  périple en  Afrique du Sud.
Nous nous sommes vraiment régalés  dans ce  vaste pays, entre mer, montagne et  brousse.
L’accueil a toujours été sympathique.
Nous avons pu, finalement, nous faire une idée plus précise, en discutant avec les deux populations, noire et blanche, pour constater une ségrégation présente mais d’une intégration en progression lente dans les métiers réservés aux blancs depuis plus de 30 ans ! L’accès à l’éducation y est pour beaucoup. Par contre , la corruption et l’utilisation de l’argent public, qui part parfois (souvent !!!) on ne sait où, laisse à penser que nous sommes bel  et bien en Afrique et que c’est u beau bordel, quoi que l’on en dise……

Nous  partons dans 2 jours en Namibie, où va commencer une nouvelle aventure que nous espérons partager avec vous. 
À bientôt !




dimanche 31 mars 2024

 Vendredi 29 mars

Depuis hier, nous sommes dans le parc National Kruger. 20000 kilomètres carrés, 350 kilomètres de long pour 60 de  large, c’est la plus grande réserve  animalière d’Afrique du Sud. Nous sommes dans la partie centrale, dans une réserve privée et les animaux tels qu’antilopes, phacochères et zèbres viennent autour de la maison et même boire  dans la petite piscine. Il y a également quelques oiseaux.

Le parc est  réputé pour ses « Big Five », entendez  par là: Éléphant, rhinocéros, buffle, lion et léopard, que nous espérons observer lors de notre prochaine étape.

Vers 17h, après la  chaleur, on décide de marcher dans la brousse, sur des chemins qu’empruntent voitures spécial  safari, vélos et piétons. Quelle surprise lorsque sur le retour, les passagers d’une voiture safari nous invitent voire incitent à grimper car  il y a un léopard, là à 30 mètres. Frayeur tout d’abord puis plaisir réel car le léopard est le moins facile à observer parmi les « Big Five ». Et nous le rencontrons dès le premier jour ! La chance est avec nous.




Renseignements pris auprès d’un gardien du parc, ne courons pas de  danger dans la mesure où l’animal est solitaire, qu’il évite les humains et qu’il a  ce qu’il faut autour de lui pour le casse Croûte : gazelle, phacochère entre  autres. Mais bon, ça  reste un animal sauvage et  que nous empiétons (ça confirme que nous étions à pied. Ah ah !!!) sur son territoire ; donc …














Samedi 30 mars,

En dehors du  parc, il y a trois endroits importants à visiter dans la zone. Le Blyde river canyon, les bourke’s holes et les three rondavels. Paysage à couper le souffle car l’ensemble forme le troisième plus grand canyon au  monde après  celui du Colorado et le Fisch river canyon que  visiterons le mois prochain en Namibie.
C’est vertigineux, on a du mal  à embrasser le  tout car  l’œil veut se poser partout à la fois  et à certains endroits précis en  même temps.














Nous allons être en contact avec toutes sortes d’animaux durant notre dernière semaine en  Afrique du Sud mais côté paysages, le pays vaut vraiment le détour de part la diversité des ambiances proposées et malgré cette ségrégation qui  demeure, en dépit de tous  efforts d’un Nelson Mandela. Les afrikans, colons blancs de souche néerlandaise et/ou britannique craignent les élections générales de fin mai prochain car un  candidat extrémiste noir avance dans les sondages avec des idées  plus proches des guerres  tribales que de la démocratie.
L’Afrique du  Sud n’est plus le pays le plus riche du continent africain. Les salaires sont bas, il n’y a pas de travail pour tout le monde, la pauvreté gagne toujours plus de terrain. La modernité, la technologie avant tout qui  laisse l’humain sur le bord de la route.
J’appelle cela la Calamité !
Mais ce  n’est que mon avis……